Tenter d’apprivoiser un maskinongé tigré
On octobre 11, 2021 by adminUne photo dans un récent numéro de New York Outdoor News m’a servi de rappel d’une occasion perdue. La photo montrait un caneton, une souris, une écrevisse et un petit bar – tous trouvés dans l’estomac d’un grand brochet. Si c’est assez bon pour un brochet du Nord, ça devrait l’être aussi pour un musky tigré.
Quelques jours plus tôt, lors d’une excursion de camping au lac Durant, dans le centre des Adirondacks, j’avais gaspillé la chance d’embarquer enfin un poisson que je pourchasse depuis plus de deux décennies : le muskellunge tigré.
Les muskies tigrés sont un hybride de brochet du Nord et de muskellunge et sont stockés dans des dizaines de lacs de New York. Ils grandissent rapidement et la réglementation de l’État pour un gardien est de 30 pouces, avec une limite d’un par jour. Ils sont également connus comme le poisson des 10 000 lancers, en raison de la difficulté à en attraper un.
Ma femme et moi campons périodiquement au lac Durant depuis près de 30 ans. Lors d’un de nos premiers voyages de camping, nous étions là, dans notre canoë et, par moments, à observer une famille de canards, y compris quelques canetons. Après avoir entendu un plouf, nous avons remarqué que le caneton qui était là quelques secondes plus tôt avait disparu. J’ai raconté cette histoire de nombreuses fois au fil des ans, la plupart du temps à des oreilles incrédules. Peut-être devrais-je commencer à porter la photo de NYON dans mon portefeuille, ou sur mon téléphone.
Au fil des ans, j’ai eu une chance décente en pêchant la basse sur le lac Durant, mais jamais aucune chance avec les muskies tigres. Certains pêcheurs expérimentés que j’ai rencontré une fois m’ont dit d’utiliser de gros leurres pour attraper de gros poissons. Cela m’a marqué.
J’étais donc là un matin de mi-juillet, remontant le lac avec mon kayak, traînant un crankbait imitation perche. Je n’étais pas loin quand la canne à pêche a sauté hors de son support et, au moment où je l’ai saisie, la ligne s’est rompue. S’agissait-il d’un bar, d’un muskie tigré ou d’un obstacle, car j’allais assez vite ? Avec un nouveau modèle et moins de ligne, j’étais de retour.
Quelques lancers à partir d’une autre canne ont permis de capturer quelques achigans à grande bouche et un autre, d’environ 14 pouces, est tombé pour l’appât du maskinongé tigré que je traînais. Le coup suivant ressemblait à un autre bar, et j’ai commencé à le ramener vers le bateau. Quand il est arrivé à environ 15 pieds du kayak, il a partiellement émergé de l’eau avec un visage plein d’herbes. C’était un tiger muskie.
Je dois admettre que j’ai peut-être été un peu surexcité. Je n’avais aucun intérêt à garder le poisson, je voulais juste l’amener au bateau et prendre quelques photos. Mais ça n’a pas marché. Une fois que le poisson s’est approché du bateau, il est devenu fougueux et j’ai essayé de ne pas le laisser passer sous le bateau. Je l’ai probablement travaillé trop rapidement et je l’ai presque eu au bateau quand il a secoué le leurre et m’a éclaboussé en plongeant. La bataille était terminée.
Bien que je n’aie pas embarqué le gros poisson, je peux enfin dire que j’ai pu m’accrocher avec un. J’espère juste qu’il ne faudra pas 10 000 autres lancers pour avoir une autre chance.
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