Les 10 meilleures BMW turbocompressées

BMW est à l’aube d’un véritable changement radical en ce moment, avec des caractéristiques qui étaient autrefois des marques de fabrique de la marque cédant leur place afin d’atteindre de nouveaux niveaux de performance, de praticité et d’efficacité. Les traditions séculaires cèdent le pas à de nouveaux concepts et technologies – mais ceux qui se trouvent derrière le rideau de l’entreprise semblent toujours imprégnés des idéaux de continuer à perfectionner la machine à conduire ultime, avec maintenant un modèle spécifique pour presque toutes les occasions.

La technologie a toujours joué un rôle assez important dans le développement et l’évolution de l’automobile, et BMW fait partie des forces industrielles les plus éminentes à cet égard. Les caractéristiques de pointe d’antan deviennent des équipements de série courants après seulement quelques générations de modèles, et ces derniers temps, les choses ne font que s’accélérer. Au fil des ans, BMW a mis en œuvre de nombreuses technologies désormais éprouvées dans certains de ses modèles les plus mémorables, et au cours des prochaines semaines, nous allons passer en revue quelques listes qui résument les plus captivantes. Sans plus attendre, voici notre liste compilée des 10 meilleures BMW turbocompressées.

10. F90 M5

La F90 M5 est sortie il y a moins d’un an, mais dans le court laps de temps où elle a été disponible, le modèle a servi à changer la donne pour BMW. Les experts du forum et d’autres personnes se sont montrés réticents à l’idée d’une voiture M à traction intégrale, mais BMW a réussi la transition avec une habileté magistrale. Alors que d’autres concurrents poussent un groupe motopropulseur sous-jacent basé sur la traction avant à une variété de segments de marché, la M5 F90 offre des caractéristiques qu’aucune autre voiture – et encore moins une BMW – n’a, comme le système exclusif M xDrive qui peut être commuté pour acheminer la puissance exclusivement vers l’arrière lorsque cela est souhaité.

La M5 actuelle est également propulsée par un puissant mais très efficace V8 biturbo M, qui embarque des caractéristiques comme l’injection directe de précision à haute pression, Valvetronic, et quelques autres que vous lirez sur cette liste.

La M5 F10 qui l’a précédée était capable d’atteindre des vitesses impressionnantes sur les circuits routiers, et le cœur de cette voiture a évolué et a été affiné au fil des années. Le moteur S63B44T4 actuel de la F90 est alimenté par deux turbocompresseurs à double spirale poussant 24,46 PSI de pression de suralimentation, pour une puissance nominale de 600 chevaux de 5 700 à 6 600 tr/min, avec un couple de 553 lb-pi de 1 800 à 5 700 tr/min. Ces chiffres se traduisent par la berline de 4 200 livres ayant la capacité de sprinter à 60 mph en seulement 3,2 secondes, et la variante M5 Competition est encore plus rapide.

9. M6 Gran Coupé

BMW n’a pas inventé le segment des coupés en piqué à quatre temps, mais la Série 6 et le M6 Gran Coupé de la génération actuelle ont pris une bouchée substantielle de la concurrence d’Audi et de Mercedes-Benz. Chacune de ces marques propose une version performante tout aussi puissante de son coupé haut de gamme à quatre courbes, comme la CLS 63S AMG ou la RS7, mais plus de cinq ans après son lancement, le M6 GC reste un modèle populaire au sein de la gamme grâce à sa présence accrocheuse et à son langage de conception unique.

Le M6 Gran Coupé partage une grande partie de sa conception et de son architecture sous-jacentes avec la M5 F10, et il en va de même pour le groupe motopropulseur et le moteur. Le V8 S63B44T0 qui équipe la M6 Gran Coupé a été le premier moteur M à utiliser la levée variable des soupapes Valvetronic, et grâce à des turbocompresseurs à double spirale travaillant avec un collecteur d’échappement réglé par impulsions, il développe 553 chevaux de 6 000 à 7 000 tr/min avec un couple de 500 livres-pieds disponible sur un large plateau de 1 500 tr/min à 5 750 tr/min. Le M6 Gran Coupé utilise la précédente transmission M DCT à sept vitesses de BMW pour acheminer la puissance vers les pneus Michelin arrière, et la plateforme devrait être éliminée avant longtemps – probablement remplacée par la version de la Série 8.

8. M760Li xDrive

Les voitures exécutives de haut de gamme à V12 commencent à être éliminées des offres des constructeurs, Mercedes-Benz ayant cédé tout le développement futur des moteurs à douze cylindres à AMG il y a quelques années. Audi et VW ont également toujours suivi une voie différente avec leurs moteurs W8 et W12 incroyablement complexes, ce qui fait de la M760Li xDrive la seule voiture à moteur V12 avec AWD actuellement disponible, selon BMW.

BMW a commencé à produire son premier V12, la M70, en 1987. Dans les trois décennies qui ont suivi, pas mal de choses ont changé, mais le design sous-jacent de l’itération initiale a contribué à mettre la marque sur la carte dans les cercles de haute performance. Plus récemment, l’ajout d’arbres à cames, de soupapes, de technologies et de turbocompresseurs a contribué à maintenir la conception de ce moteur loué sur la carte. L’unité capable de propulser la M760Li de près de 5 000 livres de zéro à 60 en 3,5 secondes environ est le N74B66TU. En production depuis 2016, le V12 déplace 6,6 litres et utilise l’injection directe, un double VANOS et deux turbocompresseurs montés à l’extérieur des rangées de cylindres pour produire 601 chevaux à 5 500 tr/min, avec un couple de 590 lb-pi arrivant à 1 500. Tout cela se traduit par le fait que le haut de gamme actuel de la Série 7 fait partie des modèles les plus rapides et les plus puissants produits par la marque.

7. M4 GTS

La M4 GTS a eu une production limitée qui a cessé il y a quelque temps, mais il existe encore une poignée d’exemplaires neufs en usine. Ce modèle a fait partie de notre liste illustre en raison du fait que, pendant une courte période, il a été l’offre la plus hardcore street-legal à porter une rondelle. Bien sûr, il y a les voitures de course d’usine comme la M235i Racing ou la M4 GT4, dont nous sommes heureux qu’elles existent car Porsche a besoin d’un peu de concurrence dans ce domaine, mais la M4 GTS peut être conduite sur le circuit par ses propres moyens.

Le modèle a été légèrement édulcoré pour l’Amérique du Nord par le biais de différents sièges équipés d’airbags et de feux arrière non OLED, mais les performances du moteur S55 à injection d’eau ne l’ont pas été. Alimentée par un réservoir de 1,3 gallon monté sous le plancher du coffre, la M4 GTS peut produire jusqu’à 500 chevaux à 6 250 tr/min et 442 lb-pi de couple entre 4 000 et 5 500 tr/min. Ces chiffres équivalent à un temps au Nurbürgring de l’ordre de sept minutes ; les autres points forts incluent une cage intérieure de couleur coordonnée et de nombreuses autres modifications visant à réduire le poids.

6. 135i et 335i

Il est difficile de croire que BMW a présenté son premier moteur turbo à injection directe il y a plus de dix ans sous la forme du N54, mais l’influence sur la marque et ses enthousiastes depuis a été indéniable. Bien que le N55 ait pris la place de son prédécesseur après seulement quelques années en termes de modèles de production régulière, c’est le N54 initial qui s’est avéré être l’un des moteurs les plus capables de la marque.

Les premières BMW 135i et 335i sont propulsées par le moteur N54, qui est une évolution du précédent M54 à aspiration naturelle, mais avec l’ajout de deux turbocompresseurs et d’une injection directe à base de piézo. La puissance de série était de 300 chevaux à 5 800 tr/min et le couple de 300 lb-pi de 1 400 à 5 000 tr/min. Malgré les problèmes initiaux liés à la conception de l’injection directe et à d’autres parties du système de carburant, ces moteurs sont devenus un favori pour les tuners qui sont après une grande puissance – les constructions qui peuvent défier des Toyota Supras fortement modifiées et similaires sont maintenant monnaie courante.

Le moteur N55 est arrivé à mi-chemin de la production et offrait une conception propre avec une injection directe de type solénoïde et une admission Valvetronic, ce qui a donné une puissance de 302 chevaux à 4 005 tr/min jusqu’à 6 000 et un couple de 295 livres-pieds de seulement 1 200 tr/min jusqu’à 4 000. En plus d’une fiabilité améliorée, le N55 a rattrapé le N54 en termes de capacité de réglage, avec plus de quelques exemples se balançant bien au-dessus de leur catégorie de poids sur la piste de dragster.

Les voitures les plus petites et actuellement les plus abordables dans lesquelles ces moteurs ont été montés étaient les E82 135i et E90 335i, qui ont toutes deux bien déprécié. Avec un entretien adéquat et un réglage léger, ces voitures restent une force avec laquelle il faut compter sur la route ou l’autoroute, et une grande partie de cela est dû à leurs turbocompresseurs.

5. Série 1 M Coupé

La Série 1 M Coupé a été l’une de ces surprises plutôt inattendues où BMW a donné au client exactement ce qu’il voulait avant même que la notion n’ait effleuré le grand public. Les années ont été exceptionnellement gentilles avec la 1M, car les valeurs résiduelles se sont traduites par le fait que les propriétaires originaux ont pris l’une de leurs meilleures décisions financières en en achetant une. Ces voitures atteignent toujours une marge saine au-dessus de leur PDSF d’origine, et la sortie de la M2 a très peu contribué à refroidir l’enthousiasme. La direction hydraulique et le train de roulement M3 se traduisent par l’une des expériences de conduite BMW modernes les plus agréables et les plus gratifiantes, tandis que les rétroviseurs aérodynamiques M et les ailes fortement évasées distinguent les choses des modèles piétons.

La 1M tire sa motivation à la pelle d’une variante réglée M du N54, qui a également été utilisée dans le roadster Z435is. L’architecture et la conception sous-jacentes sont presque identiques à celles du N54 de jardin, mais avec de légères modifications et des ajustements logiciels qui se traduisent par une puissance de 340 chevaux culminant à 5 900 tr/min et un couple de 331 livres-pieds, plus un supplément de 37 livres-pieds disponibles sous overboost de 1 500 tr/min à 4 500.

4. 2002 Turbo

Cette liste ne serait pas complète sans mentionner la 2002 Turbo. Initialement dévoilée au salon de l’automobile de Francfort en 1973, sa production ne s’étendra que jusqu’à l’année suivante, avec seulement 1 672 exemplaires résultants, mais la 2002 a été la toute première BMW de série turbocompressée. C’était également l’un des premiers véhicules turbocompressés de toutes les marques, devancé sur le marché environ dix ans auparavant par l’Oldsmobile Jetfire. Booster le châssis de la 2002 s’est avéré fructueux, et la puissance supplémentaire n’a fait qu’augmenter la puissance d’une plateforme déjà très agréable et pratique.

Le code de production spécifique du quatre cylindres M10 à SACT utilisé dans la 2002 Turbo était M31, et ces unités étaient équipées d’une injection mécanique Kugelfischer P04, modulée par un papillon coulissant et un seul turbocompresseur KKK. La compression était, comme on pouvait s’y attendre, inférieure à celle des versions à aspiration naturelle, à 6,9:1, mais la sortie était un très respectable 170 chevaux à 5 800 tr/min avec un couple de 180 livres-pieds culminant à 4 000.

3. E23 745i

La première 745i a été une autre étape importante pour BMW dans le monde de l’induction forcée. Basée sur la E23 733i et plus tard 735i, la 745i affichait une puissance non loin des supercars de l’époque, et bien qu’elles n’aient été vendues qu’en Europe, quelques exemplaires sont parvenus aux États-Unis, soit par le biais d’une importation sur le marché gris, soit par la règle des 25 ans. Les options d’usine haut de gamme comprenaient des sièges arrière à réglage électrique, des commandes stéréo installées dans l’accoudoir arrière, un téléphone de voiture gainé de cuir et des garnitures en bois de ronce, tandis que certains étaient également commandés avec une sellerie intérieure en buffle d’eau (qui n’a pas particulièrement bien vieilli).

Offerts de 1979 à 1983, les premiers 745i utilisent ce qu’on appelle le moteur M102, essentiellement un M30B32 équipé d’un turbocompresseur KKK poussant neuf PSI de suralimentation. Le moteur M106 a été mis à jour en 1982 ; il était basé sur le M30B34 avec une gestion numérique du moteur Motronic et un turbo générant six PSI. La puissance nominale d’usine entre les deux était presque identique avec 248 chevaux et 276 livres-pieds de couple, se produisant à un régime légèrement inférieur dans les voitures plus tardives.

2. Alpina B10 BiTurbo

L’Alpina B10 BiTurbo représente ce qui pourrait encore être considéré comme un sommet pour les BMW turbocompressées. Bien que légèrement en dehors de nos critères pour cette liste en raison de sa conception et de sa construction hors site, tout résumé des voitures mémorables à induction forcée portant la cocarde inclurait la B10 BiTurbo. Seuls 507 exemplaires ont été fabriqués entre 1989 et 1994, et plus de 3 200 000 $ ont été investis dans le développement. Elles sont toujours aussi rapides aujourd’hui, et l’une des caractéristiques les plus intéressantes est le bouton de commande de suralimentation variable Bosch dans l’habitacle. Parmi les autres points forts, citons les amortisseurs Bilstein installés d’usine, ainsi que les freins avant Girling plus grands que ceux de la M5 homologue.

La E34 535i a servi de base sous-jacente à la B10 BiTurbo, car son moteur M30 s’était montré robuste lorsqu’il s’agissait d’accepter l’induction forcée. Outre des pistons Mahle forgés, le bloc de 3,4 litres de la B10 bénéficie également d’une paire de turbocompresseurs Garrett T25 refroidis par eau, dont la suralimentation réglable allait de six à douze PSI environ. Le fait de monter la suralimentation au maximum permettait d’obtenir une puissance annoncée à l’époque de 360 chevaux à 6 000 tr/min et un couple de 384 lb-pi culminant à 4 000 tr/min.

1. M2

La M2 est en tête de cette liste pour quelques raisons simples, la première étant qu’elle est peut-être la BMW la plus agréable à conduire actuellement disponible. La communauté était sceptique avant que la M2 ne devienne une réalité, et les verdicts sont tombés, citant un certain nombre de plaintes plutôt étranges sur les idiosyncrasies entre le nouveau modèle et les autres voitures M. Une grande partie de la grogne semble s’être calmée, car les propriétaires et les journalistes s’accordent à dire que la M2 est un excellent retour en forme pour la marque, offrant une dynamique de conduite exaltante dans un petit ensemble abordable.

La M2 initiale est sortie de l’usine avec un six turbo N55 réglé par M, basé sur la conception sous-jacente qui a également été utilisée dans la 135i susmentionnée et d’autres modèles qui ont suivi. Des technologies avancées telles que le double VANOS, Valvetronic et l’injection directe de précision sont toutes à l’œuvre, et permettent d’obtenir une puissance de série de 365 chevaux à 6 500 tr/min avec un couple de 369 livres-pieds bénéficiant d’un long plateau de 1 450 à 4 750.

Les réglementations en matière d’émissions ont entraîné l’abandon du N55 au cours de l’année 2018, ce qui s’est traduit par le fait que la prochaine M2 Competition est équipée d’un moteur S55 légèrement désaccordé provenant de l’actuelle M4. La puissance (et le potentiel de réglage probable) a été augmentée, le moteur générant 404 chevaux de 5 370 à 7 000 tr/min et 406 livres-pieds de couple de 2 350 à 5 230 tr/min.

Mention honorable : 228i/230i coupé

Les fans de BMW aiment parler des successeurs spirituels de la 2002, et la meilleure incarnation actuelle du modèle qui a contribué à mettre BMW sur la carte est la 230i (anciennement la 228i). Les experts des forums et d’autres aiment malmener le coupé sport de base pour son moteur à quatre cylindres et son manque de caractéristiques par rapport à la concurrence d’Audi ou de Mercedes, mais la BMW a prouvé qu’elle était un modèle d’amateur déguisé dans les années qui ont suivi son introduction en 2014.

Équipée correctement, une 228i ou une 230i peut offrir une expérience de conduite exaltante qui n’est pas couramment trouvée dans les homologues de prix similaire. Mieux encore, moins de puissance équivaut à plus de plaisir au quotidien, là où la génération actuelle de voitures M doit être emmenée sur un circuit pour se dégourdir les jambes. Il y a quelques années, Road & Track a publié une excellente comparaison de toute la gamme de la Série 2, en plus de la M2 et de la 1M. Vous pourriez être surpris de voir quel modèle est arrivé en tête.-Alex Tock