Le nom de la rose (film)
On octobre 22, 2021 by adminAdso de Melk raconte comment, en 1327, alors qu’il était un jeune novice franciscain (un bénédictin dans le roman), lui et son mentor, le frère franciscain William de Baskerville, se sont rendus dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie où les franciscains devaient débattre avec des émissaires papaux de la pauvreté du Christ. L’abbaye possède un célèbre scriptorium où les scribes copient, traduisent ou enluminent des livres. Le moine Adelmo d’Otrante – un jeune mais célèbre enlumineur de manuscrits – est retrouvé mort de façon suspecte sur une colline, au pied d’une tour dont seule une fenêtre ne peut être ouverte. L’abbé demande l’aide de Guillaume, qui est réputé pour ses pouvoirs de déduction. William est attiré à contrecœur par le défi intellectuel et son désir de réfuter les craintes d’un coupable démoniaque. William craint également que l’abbé ne convoque des fonctionnaires de l’Inquisition si le mystère reste non résolu.
William déduit rapidement qu’Adelmo s’est suicidé, ayant sauté d’une tour voisine ayant une fenêtre, et que la pente de la colline a fait rouler le corps sous l’autre tour. La solution de William apaise brièvement les craintes des moines, jusqu’à ce qu’un autre moine soit retrouvé mort, flottant sinistrement dans une cuve de sang de porc. La victime est Venantius, un traducteur de grec et le dernier homme à avoir parlé avec Adelmo. Le cadavre porte des taches noires sur un doigt et sur la langue. La mort du traducteur ravive les craintes des moines d’un coupable surnaturel, craintes renforcées lorsque le saint frère franciscain Ubertino de Casale avertit que les décès ressemblent aux signes mentionnés dans le Livre de l’Apocalypse. Dans le scriptorium, William inspecte le bureau d’Adelmo, mais il est bloqué par le frère Berengar, l’assistant bibliothécaire. Frère Malachia, le bibliothécaire en chef, refuse à William l’accès au reste du bâtiment.
William rencontre Salvatore, un bossu dément, et son protecteur, Remigio da Varagine, le cellérier. William en déduit que tous deux étaient des Dulcinites, membres d’une secte hérétique et militante qui pense que le clergé doit être appauvri. William ne les soupçonne cependant pas de meurtre car les Dulcinites s’en prennent aux riches évêques et non aux moines pauvres. Néanmoins, le passé de Remigio permet à Guillaume de connaître les secrets de l’abbaye. Salvatore raconte à Guillaume qu’Adelmo a croisé la route de Venantius la nuit de la mort d’Adelmo. Pendant ce temps, Adso rencontre une belle paysanne à moitié sauvage qui s’est faufilée dans l’abbaye pour échanger des faveurs sexuelles contre de la nourriture, et il est séduit par elle.
En retournant cette nuit-là au bureau de Venantius, Guillaume trouve un livre en grec et un parchemin avec une écriture grecque, des taches d’une couleur mélangée par Adelmo pour illuminer les livres, et des symboles cryptiques écrits par un gaucher avec de l’encre invisible. Bérengère se faufile dans le scriptorium obscurci, distrait Guillaume et vole le livre.
Bérengère est retrouvé plus tard noyé dans un bain et portant des taches similaires à celles de Venantius. Guillaume narre ses conclusions selon lesquelles la mort d’Adelmo est bien un suicide, dû au fait d’avoir cédé aux demandes de Bérengar pour des faveurs homosexuelles. Venantius a reçu un parchemin d’Adelmo avant la mort de ce dernier, et Berengar est le seul gaucher de l’abbaye. Guillaume émet la théorie que le traducteur a transcrit les notes grecques sur le parchemin à partir d’un livre, et que le livre est en quelque sorte responsable des décès. L’abbé n’est pas convaincu et, brûlant le parchemin, il informe William que l’Inquisition – en la personne de Bernardo Gui, un vieil adversaire de William du temps où il était inquisiteur – a déjà été convoquée.
Déterminés à résoudre le mystère avant que Gui n’arrive, William et Adso découvrent une vaste bibliothèque cachée au-dessus du scriptorium. Guillaume soupçonne l’abbaye d’avoir caché les livres car une grande partie de leur contenu provient de philosophes païens. Gui trouve Salvatore et la paysanne qui se disputent un coq noir en présence d’un chat noir. Pour Gui, c’est une preuve irréfutable de sorcellerie et il torture Salvatore pour lui faire faire de faux aveux. Alors que les frères franciscains de Guillaume et les délégués du pape arrivent, le débat commence. L’herboriste de l’abbaye, après avoir dit à Guillaume qu’il avait trouvé un livre écrit en grec dans son officine, est assassiné par ce qui se révèle être Malachia. Cette dernière trompe Remigio pour qu’il tente de s’échapper, ce qui lui vaut d’être arrêté par les gardes de Gui et accusé des meurtres.
Remigio, Salvatore et la jeune fille sont amenés devant un tribunal. Se souvenant de Guillaume, Gui le choisit pour rejoindre l’abbé comme juge du tribunal. Au procès, Remigio avoue fièrement son passé dulcinite et, sous les menaces de torture de Gui, avoue aussi faussement les meurtres. Guillaume fait remarquer que les meurtres sont liés au livre grec, que Remigio ne savait pas lire, et prévient que l’exécution de Remigio ne mettra pas fin aux meurtres. Gui s’arrange pour que les prisonniers soient brûlés sur le bûcher, tandis que Guillaume sera emmené à Avignon. Les délégués papaux condamnent les franciscains pour l’obstination de Guillaume et mettent fin au débat.
Alors que les moines se préparent à brûler les prisonniers de Gui, Malachia est retrouvé mourant, avec des taches noires sur sa langue et son doigt. Bien que la mort de Malachia justifie l’avertissement de Guillaume, Gui y voit la preuve que Guillaume est le meurtrier, et ordonne son arrestation. Fuyant les gardes de Gui, Guillaume et Adso pénètrent à nouveau dans la bibliothèque secrète et tombent nez à nez avec le Vénérable Jorge, le plus ancien habitant de l’abbaye. Après avoir décodé les lignes du parchemin du traducteur, Guillaume exige que Jorge lui remette le livre que les morts lisaient : Le deuxième livre de la Poétique sur la comédie d’Aristote. Jorge déteste le rire, pensant qu’il sape la foi en Dieu, et un livre sur le rire écrit par Arisotle ne fera qu’apporter le rire aux sages, et saper la foi parmi ceux qui apprennent. Pour éviter cela, Jorge a tué ceux qui avaient lu le livre en empoisonnant ses pages. Jorge donne le livre à William, pensant qu’il subira lui aussi le poison. Lorsque William révèle qu’il porte des gants, Jorge s’empare du livre, puis déclenche un incendie qui ravage rapidement la bibliothèque. William reste derrière, essayant de sauver certains livres et encourageant Adso à partir. Jorge se tue en consommant les pages enduites de poison.
En voyant l’incendie, les moines abandonnent les prisonniers, permettant aux paysans locaux de sauver la fille, bien que Salvatore et Remigio meurent. Adso poursuit Gui, qui parvient à lui échapper, mais les paysans poussent son chariot du haut d’une falaise, l’empalant. Alors que Guillaume et Adso s’en vont, Adso rencontre la fille, s’arrête quelques secondes, mais choisit finalement de partir avec Guillaume. Adso, beaucoup plus âgé, déclare qu’il n’a jamais regretté sa décision car il a appris beaucoup plus de choses de William avant que leurs chemins ne se séparent. Il dit aussi que la fille a été le seul amour terrestre de sa vie, mais qu’il n’a jamais appris son nom.
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