L’armée perse I
On décembre 19, 2021 by adminPrivacité & Cookies
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L’empire achéménide (559 av. J.-C. – 330 av. J.-C.) a été le premier des empires perses à régner sur des parties importantes du Grand Iran. L’empire possédait une « armée nationale » d’environ 120 000 à 150 000 hommes, plus plusieurs dizaines de milliers de soldats de leurs alliés.
L’armée perse était divisée en régiments de mille hommes chacun, appelés hazarabam. Dix hazarabams formaient un haivarabam, ou division. Les haivarabam les plus connus étaient les Immortels, la division de la garde personnelle du roi. La plus petite unité était le dathaba de dix hommes. Dix dathabas formaient le sataba de cent hommes.
L’armée royale utilisait un système d’uniformes de couleur pour identifier les différentes unités. Une grande variété de couleurs était utilisée, certaines des plus courantes étant le jaune, le violet et le bleu. Mais ce système était probablement limité aux troupes perses autochtones et n’était pas utilisé pour leurs nombreux alliés.
La tactique habituelle employée par les Perses dans la première période de l’empire, était de former un mur de boucliers sur lequel les archers pouvaient tirer. Ces troupes (appelées sparabara, ou porteurs de boucliers) étaient équipées d’un grand bouclier rectangulaire en osier appelé spara, et armées d’une lance courte, mesurant environ six pieds de long.
L’arc était l’arme la plus utilisée par les Perses. Le rôle de la sparabara était d’amadouer l’ennemi avec des volées de flèches. L’action de choc principale était effectuée par la cavalerie. Les fantassins perses lourdement équipés n’étaient pas idéaux pour les attaques de choc.
L’armée perse était composée d’infanterie, de cavalerie, de chars, d’archers, d’ingénieurs et de lanceurs de naphte. Dans ses premiers jours, l’armée de Cyrus avait peu de cavalerie, et le mélange normal de l’infanterie à la cavalerie était de 90 pour cent à 10 pour cent. Après Cyrus, le rapport est passé à 80 % d’infanterie pour 20 % de cavalerie, les Perses et les Mèdes constituant le gros de la cavalerie lourde en tant qu’arme de frappe d’élite. Cyrus a compris l’importance de la cavalerie pour une armée qui devait se déplacer rapidement sur de longues distances et combattre sur de nombreux types de terrains différents. Il a personnellement fait de la cavalerie perse la plus grande armée montée du monde. La plus grande partie de la cavalerie perse était une cavalerie légère armée de l’arc simple (non composite) et composée principalement de troupes de nationalité irrégulière officiant par des Perses. Le rôle tactique de cette infanterie légère était de harceler l’ennemi et de l’attirer au combat.
L’élite de l’armée perse était la cavalerie lourde, composée presque exclusivement d’unités régulières perses. À ses débuts, la cavalerie était armée des armes standard du fantassin perse : l’arc, la hache de guerre et le bouclier ovale. Plus tard, la cavalerie lourde était équipée du javelot court, qui poignardait et lançait. On utilisait également des lances longues en bois ou entièrement en métal, des boucliers ovales et des lances. Le javelot, ainsi appelé, a été inventé par les Perses et adopté par Alexandre pour sa cavalerie grecque. Il s’agissait d’une courte lance d’environ un mètre de long faite de bois de palmier-dattier, de roseau épais ou de bois de jujubier. Elle était munie d’une pointe en bronze ou en fer. Le javelot perse pouvait être lancé comme une lance, utilisé comme une arme blanche, ou même lancé à bout portant. Chaque cavalier lourd portait deux javelots comme charge de combat de base. Les cavaliers portaient une armure corporelle constituée d’un lourd manteau de cuir recouvert de disques superposés en bronze, en fer et parfois en or. L’armure était souvent colorée afin de distinguer une unité d’une autre. Des crevasses en cuir protégeaient les jambes du cavalier. La protection personnelle était renforcée par un petit bouclier ovale en cuir avec un bord en métal. Deux trous étaient percés dans le bouclier supérieur près du bord supérieur pour permettre au soldat de voir à travers le bouclier lorsqu’il était engagé dans la bataille.
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