La Canadienne Eugenie Bouchard sert de rappel de ce dont elle est capable
On janvier 7, 2022 by adminPour une joueuse qui a atteint le sommet du succès dans ce sport, il était parfois difficile pour les fans de concilier comment Eugenie Bouchard avait perdu son chemin. Ancienne finaliste de Wimbledon et numéro cinq mondial, Bouchard a lutté contre la forme et les blessures pendant la majeure partie des cinq saisons, ce qui a affecté son classement et sa confiance.
Un parcours à l’Open d’Istanbul la semaine dernière sur la terre battue rouge a été un rappel délicieux de l’étendue du talent et de l’habileté de la joueuse originaire de Westmount, au Québec,
Bouchard a atteint sa septième finale WTA en carrière au TEB BNP Paribas d’Istanbul avant de s’incliner face à Patricia Maria Tig dans le match du titre 2-6, 6-1, 7-6. Le match n’a pas été sans rebondissements. Bouchard a fait preuve d’une grande résilience, puisqu’elle s’est battue après avoir été menée 5-3 dans le dernier set et a sauvé six balles de match avant de finalement succomber à sa concurrente roumaine dans un jeu décisif au troisième set.
C’est une semaine chargée qui a vu 15 heures de temps sur le court pour la Canadienne. C’est précisément ce dont elle a besoin.
Bouchard a compté six victoires consécutives pour atteindre la finale.
Après deux victoires dans les qualifications, elle a ouvert le tableau principal avec une victoire courageuse en trois sets contre la double championne de chelem et vétéran Svetlana Kuznetsova. Elle a ensuite remporté deux autres victoires contre des joueuses du top 100, en battant Danka Kovinic et Paula Bedosa. Le parcours de Bouchard dans ce tournoi est un énorme coup de pouce non seulement pour sa confiance, mais aussi pour son classement. Elle devrait gagner 109 places au classement pour atteindre le 163e rang. Ce résultat lui permettra également d’obtenir une place à Roland-Garros, à Paris, plus tard ce mois-ci.
Une nouvelle voix d’entraîneur semble avoir changé son état d’esprit et sa forme.
Bouchard a commencé un essai d’entraînement avec la sextuple championne de double grand chelem Rennae Stubbs en juin dernier, et le partenariat porte déjà ses fruits.
Après avoir participé à un jeu d’exhibition lors de l’événement World Team Tennis contre certaines des meilleures joueuses du monde, Bouchard a amené Stubbs avec elle à l’Open de Prague, où la Canadienne a atteint les quarts de finale avant de s’incliner en trois sets face à Elise Mertens, 12e mondiale.
Bouchard a décrit comment Stubbs a aidé son jeu lors d’une conférence de presse de Zoom à Prague : « Elle a beaucoup d’énergie… Je pense que pour sur le court c’est quelque chose qui va m’aider. Et j’ai l’impression de jouer au mieux quand je suis plus énergique ».
Une Bouchard énergique sur le court peut être spéciale à regarder. Elle dispose d’un revers à deux mains mortel qu’elle peut utiliser en extension et frapper pour gagner. Elle peut jouer de façon agressive à l’intérieur du court et dicter le jeu. Sa forme physique et ses mouvements sont supérieurs à la moyenne. Lorsqu’elle sert bien, tout semble se mettre en place.
Comme quelqu’un qui a été victime du défi psychologique qu’offre le tennis, un revirement de situation et des victoires de match en sa faveur pourraient entraîner une remontée dans le classement.
Bien qu’elle ait fait ses débuts professionnels à Montréal il y a 12 ans, Bouchard n’a encore que 26 ans.
Nous ne reverrons peut-être pas sa forme de 2014 ; cette saison historique a vu Bouchard devenir la première Canadienne à atteindre la finale d’un tournoi de simple du Grand Chelem, à se qualifier pour deux autres demi-finales majeures et à se hisser au cinquième rang mondial.
La semaine à Istanbul a cependant été un retour à la nostalgie du tennis canadien. Bouchard était autrefois l’un des premiers modèles et pionniers de ce sport dans ce pays.
Il est encore temps pour elle d’écrire d’autres chapitres de son histoire.
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