La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
On novembre 7, 2021 by adminFacteurs de risque
La principale cause de la BPCO est la fumée de tabac (y compris l’exposition secondaire ou passive). D’autres facteurs de risque peuvent inclure :
- la pollution de l’air intérieur (comme les combustibles solides utilisés pour la cuisine et le chauffage)
- la pollution de l’air extérieur
- les poussières et les produits chimiques professionnels (comme les vapeurs, les irritants et les fumées)
- des infections fréquentes des voies respiratoires inférieures pendant l’enfance.
De nombreux cas de BPCO sont évitables. La mise en œuvre complète de la CCLAT de l’OMS réduira la prévalence du tabagisme et la charge de la BPCO dans le monde.
- Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT de l’OMS)
Qui est à risque ?
Auparavant, la BPCO était plus fréquente chez les hommes, mais en raison des niveaux comparativement élevés de tabagisme chez les femmes dans les pays à revenu élevé, et du risque plus élevé d’exposition à la pollution de l’air intérieur (comme les combustibles solides utilisés pour la cuisine et le chauffage) pour les femmes dans les pays à faible revenu, la maladie touche maintenant les hommes et les femmes de manière presque égale.
Plus de 90% des décès dus à la BPCO surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où des stratégies efficaces de prévention et de contrôle ne sont pas toujours mises en œuvre ou accessibles.
Symptômes
La bronchopneumopathie chronique obstructive se développe lentement et devient généralement apparente après 40 ou 50 ans. Les symptômes les plus courants de la BPCO sont l’essoufflement (ou le « besoin d’air »), la toux chronique et la production de crachats (mucus). Les activités quotidiennes, comme monter un petit escalier ou porter une valise, et même les activités de routine peuvent devenir très difficiles à mesure que la maladie s’aggrave. Les personnes atteintes connaissent aussi fréquemment des exacerbations, c’est-à-dire des épisodes graves d’essoufflement, de toux et d’expectoration accrus qui durent de quelques jours à quelques semaines. Ces épisodes peuvent être gravement invalidants et entraîner la nécessité de soins médicaux urgents (y compris une hospitalisation) et parfois le décès.
Diagnostic et traitement
La bronchopneumopathie chronique obstructive est généralement suspectée chez les personnes qui présentent les symptômes décrits ci-dessus et peut être confirmée par un test respiratoire appelé « spirométrie » qui mesure la quantité et la rapidité avec lesquelles une personne peut expirer de l’air de force.
La bronchopneumopathie chronique obstructive n’est pas curable. Cependant, les traitements médicaux et physiques disponibles peuvent aider à soulager les symptômes, à améliorer la capacité d’exercice et la qualité de vie et à réduire le risque de décès. Le traitement disponible le plus efficace et le plus rentable pour la BPCO chez les personnes qui continuent à fumer est l’arrêt du tabac. L’arrêt du tabac peut ralentir l’évolution de la maladie chez les fumeurs et diminuer les décès liés à la BPCO. Chez certaines personnes atteintes de BPCO, mais pas toutes, le traitement par corticostéroïdes inhalés a un effet bénéfique.
La disponibilité des options de diagnostic et de traitement de la BPCO diffère selon les contextes de ressources. L’OMS a publié une ligne directrice contenant des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la BPCO dans le cadre des soins de santé primaires dans des contextes à ressources limitées.
Réponse de l’OMS
Le travail de l’OMS sur la BPCO fait partie des efforts globaux de l’Organisation pour prévenir et contrôler les maladies non transmissibles. L’OMS vise à :
- sensibiliser à l’épidémie mondiale de maladies non transmissibles;
- créer des environnements plus sains, en particulier pour les populations pauvres et défavorisées;
- diminuer les facteurs de risque des maladies non transmissibles, tels que le tabagisme et l’exposition au tabagisme passif, la pollution de l’air intérieur et extérieur, une alimentation malsaine et la sédentarité;
- améliorer l’accès aux thérapies efficaces pour les personnes atteintes de BPCO ; et
- prévenir les décès prématurés et les handicaps évitables dus aux principales maladies non transmissibles.
La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac a été élaborée en réponse à la mondialisation de l’épidémie de tabagisme afin de protéger des milliards de personnes contre une exposition nocive au tabac. Il s’agit du premier traité mondial sur la santé négocié par l’OMS, et il a été ratifié par 180 pays.
L’OMS dirige également l’Alliance mondiale contre les maladies respiratoires chroniques (GARD), une alliance volontaire d’organisations, d’institutions et d’agences nationales et internationales qui travaillent dans le but commun de réduire la charge mondiale des maladies respiratoires chroniques. Sa vision est celle d’un monde où tout le monde respire librement. La GARD se concentre spécifiquement sur les besoins des pays à revenu faible ou intermédiaire et des populations vulnérables.
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