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Insurrection des journées de juin

On décembre 17, 2021 by admin
Peinture d’une barricade rue Soufflot (avec le Panthéon derrière), Paris, juin 1848. Par Horace Vernet.

Rue Saint-Maur-Popincourt après l’attaque des troupes du général Lamoricière, 26 juin 1848

Le 23 juin, le comité du comte de Falloux publie un décret stipulant que les Ateliers seront fermés dans trois jours et que les options sont les suivantes : les jeunes gens peuvent s’engager dans l’armée, les provinciaux peuvent rentrer chez eux ou ils peuvent simplement être renvoyés. La colère entourant la fermeture des Ateliers s’est accrue, et peu après, le soulèvement a commencé. Dans certains quartiers de la ville, des centaines de barricades ont été érigées, bloquant les communications et réduisant la mobilité des personnes. La Garde nationale a été appelée pour mettre fin aux émeutes ; cela a déclenché des combats une fois que la garde et les manifestants se sont affrontés.

Les ouvriers étaient maintenant devenus des insurgés et cassaient des pierres pour les utiliser comme barricades. Le nombre de militaires était estimé à plus de 40 000 ; cependant, le nombre d’insurgés était estimé plus élevé et augmentait car ils voyageaient de maison en maison recrutant d’autres citoyens pour les rejoindre, les menaçant de mort s’ils refusaient. Les insurgés ont également saisi de nombreuses armureries pour rassembler des armes.

Le 26 juin, la révolution était terminée, et plus de 10 000 personnes avaient été soit tuées, soit blessées, dont environ 1 500 soldats et environ 3 000 insurgés tués. Parmi les morts figure Denis Auguste Affre, archevêque de Paris, tué alors qu’il tentait de négocier la paix. L’archevêque est amené à penser que sa présence sur les barricades pourrait être le moyen de rétablir la paix. Il s’adresse donc au général Cavaignac, qui l’avertit du risque qu’il encourt. Peu après, la fusillade ayant cessé à sa demande, il parut sur la barricade à l’entrée du faubourg Saint-Antoine, accompagné de M. Albert, de la garde nationale, qui portait l’habit d’ouvrier et une branche verte en signe de paix, et de Tellier, serviteur dévoué. Son accueil ne fut pas très favorable, et il n’avait prononcé que quelques mots, lorsque les insurgés, entendant quelques coups de feu, et se croyant trahis, ouvrirent le feu sur la garde nationale, et l’archevêque tomba.

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