Démonstrations de conférences en sciences naturelles à Harvard
On octobre 29, 2021 by adminSélection de diapasons montés et marteau en caoutchouc.
Comment ça marche :
Chaque diapason est monté sur une caisse de résonance en bois pour amplifier le son (ils sont très difficiles à entendre sans la caisse). Une configuration microphone/préampli/scope peut être utilisée pour démontrer visuellement l’onde sonore sinusoïdale pure. De plus, un analyseur de fréquence montre une seule composante de fréquence (cependant, si le gain est élevé, vous pouvez également voir les composantes de fréquence dues aux résonances de la caisse de résonance ou aux harmoniques du diapason s’il a été frappé trop fort). L’un des diapasons de 256 Hz est également réglable en fréquence, de sorte que des battements peuvent être entendus lorsqu’il est actionné simultanément avec un diapason ordinaire de 256 Hz. On peut également produire des battements en s’éloignant rapidement de la classe et en se dirigeant vers le tableau noir, un diapason à la main. Les sons du diapason qui s’éloignent et s’approchent simultanément (par le biais d’une réflexion sur le tableau noir) interfèrent et produisent des battements (dans le cadre de référence des élèves). Le tableau suivant énumère les différentes fréquences dont nous disposons avec des commentaires.
fréquence | note* | qnty | ||
128 (Hz ou cps) | C2. | Ut2 | notre fréquence « fondamentale » | 1 |
256 | C3 | Ut3 | tonique ; 1er harmonique de notre fréquence fondamentale ; une de ces fourches est accordable | 6 |
288 | D3 | Re3 | intervalle de seconde | 2 |
320 | E3 | Mi3 | Troisième majeure | 2 |
341.3 | F3 | Fa3 | quatrième | 2 |
384 | G3 | Sol3 | cinquième ; 2ème harmonique | 2 |
426.6 | A3 | La3 | sixième majeure | 2 |
480 | B3 | Si3 | septième majeure | 2 |
512 | C4 | Ut4 | octave ; 3ème harmonique | 3 |
516 | UT4+4VD | 1 | ||
640 | E4 | Mi4 | 4ème harmonique | 1 |
768 | G4 | Sol4 | 5e harmonique | 1 |
896 | 7 | 6e harmonique | 1 | |
1024 | C5 | Ut5 | 7e harmonique | 1 |
1152 | D5 | Re5 | 8e harmonique | 1 |
1280 | E5 | Mi5 | 9ème harmonique | 1 |
* Ces notes sont basées sur la gamme scientifique ou diatonique dans laquelle C3=256, ce qui rend les calculs simples. La gamme chromatique tempérée égale a A3=440, ce qui donne C3=261.63 Les notes de la gamme sont désignées différemment selon les pays. Ces diapasons étant fabriqués en France, ils portent les inscriptions françaises ; les six premières notes portent les noms donnés par le moine Guy d’Aresso en 1026. Ce sont les débuts de mots qui apparaissent dans un hymne à saint Jean-Baptiste, et sont les suivants : ut, re, mi, fa, sol, la. La septième syllabe, si, a été ajoutée en 1684 par Lemaire. En Italie, do a été substitué à ut, car il était plus facile à prononcer dans le chant. En Angleterre, les notes ont été nommées d’après les premières lettres de l’alphabet. En Allemagne, H est substitué à B.
Le diapason a été inventé par John Shore, un trompettiste au service de George Ier d’Angleterre, en 1711, il y a près de trois cents ans. Le boîtier résonant a été ajouté par la suite par un fabricant d’instruments français, Marloye. Un bon diapason » sonne » pendant quelques minutes. Cela nécessite un alliage métallique spécial (l’acier ordinaire ne fonctionne pas, par exemple). Les diapasons modernes sont généralement en alliage d’aluminium dur. La plupart des nôtres ne sont pas en aluminium et ont été fabriqués dans les années 1850 par le Dr Rudolph Koenig (ses initiales y sont inscrites) et vendus par Marloye & Co. à Paris (propriété du beau-père de Koenig). Il va sans dire que ces diapasons sont des antiquités d’une valeur inestimable et doivent être traités comme tels. Il semble qu’ils étaient très appréciés même lorsqu’ils étaient neufs, comme le prouve cette citation tirée de Sound and Music, de J.A. Zahm (McClurg & Co., Chicago, 1892) : « La fabrication d’un instrument parfait – surtout si cet instrument est un diapason ou une sirène à ondes – est pour le Dr Koenig un travail d’amour. C’est pour cette raison que les diapasons qui portent son empreinte sont si universellement recherchés et, lorsqu’ils sont obtenus, sont si prisés. »
Vous remarquerez que les fréquences ont pour unité vs (vibrations/sec) et que le nombre indique le nombre de vibrations à partir du point d’équilibre plutôt que notre calcul actuel de la fréquence, qui est de cycles/seconde (cps). Ainsi, le nombre inscrit est en fait le double de la fréquence du diapason.
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