Conseils pour gérer les comportements d’automutilation
On décembre 15, 2021 by adminPour obtenir les meilleurs résultats dans la gestion du problème de l’automutilation à long terme, il est préférable de demander l’aide d’un analyste du comportement certifié par le conseil d’administration (BCBA) ayant une expérience de l’automutilation. Le BCBA doit commencer par effectuer une évaluation fonctionnelle du comportement (FBA) qui comprend un entretien avec le soignant et une évaluation directe qui consiste à présenter différentes situations pour que le comportement (ou ses précurseurs) se produise ou non afin de déterminer la fonction (le pourquoi) de l’automutilation. Enfin, l’évaluation doit se conclure par des recommandations dans le cadre d’un plan de soutien comportemental (PSC) pour les actions que les soignants peuvent prendre pour réduire la fréquence (combien de fois) et l’intensité (quelle est la gravité) du comportement d’automutilation à l’avenir.
En tant que soignant, il est important de savoir qu’il n’y a pas de solution miracle pour gérer le comportement d’automutilation. Un plan de soutien comportemental de qualité devrait inclure des procédures sur ce qu’il faut faire :
- Avant que le comportement ne se produise (pour le prévenir)
- Quand le comportement se produit (pour l’arrêter et prévenir les blessures)
- Après que le comportement se soit produit (pour qu’il soit moins susceptible de se reproduire)
L’automutilation tend à se produire comme un moyen pour la personne de communiquer quels sont ses besoins. Certains besoins courants sont :
- Touchez-moi / tenez-moi
- Je ne veux pas faire ça
- Je n’aime pas ce que je ressens
- Je m’ennuie ou je suis sous stimulé
- Je veux mon jouet préféré
- J’aime ce que je ressens quand je fais ça
Une évaluation du comportement correctement réalisée est essentielle pour identifier les besoins spécifiques de chaque individu. Une mauvaise identification de la raison de l’automutilation pendant l’évaluation peut entraîner un plan de traitement qui ne réduit pas le comportement et peut même l’aggraver. L’acquisition de compétences de communication plus efficaces, dans le cadre de la prévention, est la clé du succès à long terme de l’élimination de l’automutilation. Si une personne peut vous faire part de ses besoins, elle n’a plus besoin de se faire du mal. Par exemple, une personne qui avait l’habitude de provoquer des saignements et des ecchymoses toutes les semaines et qui apprend ensuite à parler en utilisant des phrases simples (par exemple, « Je veux une pause », « Je veux un iPad ») pourrait alors être observée en train de passer des semaines, voire des mois, sans se blesser. D’autres l’ont fait, et votre enfant le peut aussi.
Si vous pensez avoir besoin d’aide pour faire face à un comportement d’automutilation ou si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur la thérapie basée sur l’ACA, nous vous invitons à programmer une consultation gratuite de 30 minutes par téléphone ou en personne ou à visiter la thérapie basée sur l’ACA.
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